La race du chien du jour : le Dogue Allemand (pas si Allemand que ça !)
Au sommaire
D’où vient-il ?
Un Dogue sans race devenu Dogue allemand
La puissance et la prestance indéniables de ce grand chien lui ont valu le surnom d’« Apollon des races canines », et ce n’est pas peu dire.
Les ancêtres du Dogue allemand nous viennent tout droit du Moyen-âge : né d’un croisement entre l’ancienne race des Bullenbeisser et des chiens de chasse Hatzrüden et Saurüden, le spécimen à la stature aussi imposante qu’élégante s’est vu attribuer l’appellation Dogue pour le désigner en tant que grand et puissant chien, sans pour autant qu’il n’appartienne précisément à aucune race existante.
Ce n’est que plus tard que le qualificatif « Dogue » pris un sens plus orienté avec l’arrivée des noms tels que Dogue d’Ulm, Dogue anglais, Danois ou encore Grosse Dogge (grand Dogue), qui classaient alors les animaux selon leur taille et la couleur de leur robe.
En 1878, un comité regroupant sept spécialistes de la race en question (éleveurs et juges) a ainsi répertorié les différentes variétés reconnues sous la dénomination de « Dogue allemand ». En 1880, le tout premier standard de la race a été officiellement établi lors d’une exposition tenue à Berlin.
Toutefois, le standard a subi quelques modifications au fil des années.
Un chien de chasse du Moyen- ge
Le Dogue allemand tire ses origines du côté des chiens de chasse du Moyen-âge comme évoqué précédemment.
En effet, si la race du Bullenbeisser signifie « mordeur de taureaux » dans la langue allemande, les types Hatzrüden et Saurüden désignent respectivement des races de chiens courants – c’est-à-dire des chiens de chasse dont le rôle est de poursuivre ou bien d’attraper le gibier – et de chiens dits vautres, un terme qui nous vient du latin tardif vertragus qui signifie « espèce de chien lévrier » et qui représente les quadrupèdes très rapides autrefois utiles à la chasse à l’ours et au sanglier.
De l’Allemagne… Au Danemark
Le Dogue allemand (Deutsche Dogge) est également reconnu sous le nom de Grand Danois ou simplement Danois. Relatives au Danemark, ces dénominations portent à la confusion…
Si le grand Dogue est bien originaire d’Allemagne, la race s’est massivement répandue à travers le royaume du Danemark à une période de l’histoire, c’est pourquoi il s’est vu attribuer ce qualificatif.
Sa fiche d’identité
Un chien de chasse reconverti en chien de garde
Classé dans la section 2.1 – regroupant les molossoïdes type dogue – du groupe 2 – réunissant les chiens de type Pinscher et Schnauzer-Molossoïdes-Chiens de montagne et de bouvier suisses – le dogue allemand se veut protecteur et fidèle à ses maîtres qu’il affectionne beaucoup.
Si toutefois sa carrure massive ne suffisait pas à totalement dissuader les malfaiteurs, son puissant aboiement pourrait aisément finir de les effrayer complètement.
Un imposant compagnon au bon caractère
Si les ancêtres du Dogue allemand l’ont bâti sur une base comprise entre le massif Mâtin de type anglais et le Lévrier reconnu pour sa souplesse et sa rapidité, il n’en reste pas moins une sorte de gros nounous imposant mais docile et gentil.
En effet, s’il est naturellement prédisposé à tenir la garde et donne une impression à la fois de dureté et de rigueur, le Dogue allemand possède un caractère des plus doux et affectueux.
Très bon compagnon aussi bien avec les adultes que les jeunes enfants, il représente le chien de famille idéal.
La santé et l’alimentation
Une alimentation équilibrée
Les chiots de cette race grandissent très rapidement et de manière très importante. Ainsi, l’alimentation du jeune Dogue allemand est réajustée très régulièrement, en fonction de son évolution.
Il exige également de nombreuses vitamines, comprises dans les apports nutritifs adaptés à son type de race, durant cette importante période de sa vie.
Arrivé à l’âge adulte, le Dogue allemand se nourrit d’environ 500 grammes de croquettes chaque jour. Sujet aux torsions de l’estomac, il est important de diviser le repas quotidien en plusieurs portions à étaler au cours de la journée.
La santé du Dogue allemand
L’espérance de vie du Dogue peut se trouver entre 7 et 14 ans. S’il existe une marge aussi grande, c’est bien parce que cela dépend de sa santé ainsi que de son mode de vie.
Vous l’aurez compris, le Dogue allemand fait partie de ces chiens qui nécessitent une attention particulière.
Les articulations du chien ne doivent pas être sollicitées de manière trop intensive. Ainsi, il est primordial de le promener tous les jours, de le laisser exprimer son excitation avec contrôle, sans pour autant qu’il s’adonne à d’efforts trop importants.
Toutefois, la durée moyenne d’espérance de vie de l’animal ne va, bien souvent et malheureusement, pas au-delà des 9 ans.
Le Dogue allemand est très enclin au « retournement d’estomac », c’est-à-dire la torsion de son estomac, d’autant plus s’il est plutôt stressé ou anxieux de nature. La dysplasie de la hanche étant très fréquence chez ces chiens, elle est à surveiller.
En outre, le Dogue allemand ne souffre réellement que des fraîches températures, veillez donc à le préserver du froid.
Une croissance sous surveillance
Pour ce spécimen imposant, la période de croissance est extrêmement importante.
Durant ses trois premières années de vie, le Dogue allemand voit ses portions alimentaires changer régulièrement à mesure que son organisme évolue.
De plus, durant cette période, il faut à tout prix éviter les activités physiques de type courses, sauts ou encore des glissades pour ne pas risquer de gêner le processus de formation de ses os.
Bien que le poil de l’animal soit court, un brossage chaque semaine est à envisager.
Le mode de vie
Son éducation
Le Dogue allemand a beau être imposant et impressionnant, il sait toutefois se montrer très doux et extrêmement docile. Pour cela, il suffit simplement de lui imposer des règles et de lui donner une éducation correcte.
L’un des points primordiaux à aborder dès son plus jeune âge, c’est bien la question de la laisse : il faut, dès que possible, lui apprendre à ne pas tirer sur ce qui lui sert de laisse.
N’oubliez pas qu’en grandissant, il prend énormément de poids et s’impose par sa taille, il peut donc faire preuve de beaucoup de puissance et vous pourrez facilement vous laisser mener alors que c’est à vous de prendre les choses en main.
C’est un animal réceptif.
Ainsi, si vous lui imposer des règles dès son plus jeune âge, il n’aura normalement aucune difficulté à le comprendre.
Son quotidien
Contrairement à ce que l’on pourrait croire au premier abord, le Dogue allemand ne doit pas nécessairement vivre la majeure partie de sa vie en extérieur, bien au contraire. L’animal trouve son confort et son bien-être au quotidien plutôt en intérieur que dehors.
S’il a besoin d’une bonne promenade chaque jour, histoire de se défouler convenablement, il n’exige pas d’activité physique trop importante. Les grands chiens doivent en effet préserver leurs articulations.
Toutefois, si le fait d’imaginer un chien d’une telle taille au sein même de votre foyer vous effraie, ne vous en faites surtout pas, le Dogue allemand se veut imposant mais pas absolument pas envahissant.
Le standard
Le standard constitue le modèle de notation pour les jurys des concours. Le standard d’une race rassemble les différentes caractéristiques morphologiques, physiques et comportementales du chien faisant office de « modèle ». L’animal répondant à l’ensemble des caractéristiques du standard va permettre de définir le restant des chiens de la race.
- L’aspect général : le Dogue allemand témoigne d’une puissance certaine, associée à une touche d’élégance et de fierté dans un corps qui se veut robuste et bien construit. De par ses formes harmonieuses, sa stature pleine de noblesse, ses proportions et sa tête très expressive, le Dogue allemand fait l’effet d’une véritable et noble statue. Pour autant, son élégance n’est en rien exagérée, ni grossière. Le dimorphisme sexuel est très nettement marqué. Son aspect général vaut au Dogue allemand le statut d’Apollon de l’espèce canine.
- Les proportions importantes : le corps de l’animal pourrait quasiment s’inscrire dans un carré et plus particulièrement pour les spécimens mâles. Les femelles, elles, peuvent se trouver un peu plus en longueur.
Le comportement et caractère
Malgré sa stature impressionnante, le Dogue allemand est très amical et affectueux. Attaché à ce qui lui fait office de maîtres, il peut toutefois se montrer réservé face aux étrangers.
Le Dogue allemand standard doit être un bon compagnon de vie, véritable chien de famille et présenter des traits de caractère comme l’assurance, l’absence de peur et la docilité.
Il doit être aisé à éduquer, doit réagir rapidement face à différentes situations et ne doit pas se montrer agressif.
La tête du Dogue allemand
Allongée, étroite et expressive, la tête du Dogue allemand se veut nettement dessinée sans pour autant être cunéiforme. Elle est finement ciselée, et surtout sous les yeux.
La distance comprise entre l’extrémité de sa truffe et le stop se veut égal (ou quasiment) à la distance du stop jusqu’à la protubérance occipitale qui n’est que très peu marquée.
Les lignes supérieures aux niveaux du museau et du crâne se doivent d’être complètement parallèles. Lorsqu’elle est observée de face, la tête paraît étroite et le chanfrein le plus large possible.
La région crânienne
- Le crâne : les arcades sourcilières sont correctement développées, sans pour autant être en saillie.
- Le stop : est nettement marqué.
La région faciale
- La truffe : correctement développée, la truffe se veut plus large que ronde et se compose de narines bien ouvertes. Elle se doit d’être de couleur noire, excepté chez les Dogues arlequins pour qui, bien que la truffe noire soit également conseillée, la truffe tachetée de noir ou bien de couleur chair est autorisée. Du côté des Dogues allemands bleus, la truffe est de couleur anthracite.
- Le museau : il se doit d’être bien haut et rectangulaire autant que possible, ni pointu, ni en surplomb et ni même trop étroit. Les commissures labiales doivent être bien visibles. La pigmentation des lèvres se doit d’être foncée. Du côté des arlequins, les lèvres ne sont pas complètement pigmentées, ou alors elles peuvent être de couleur chair. Le chanfrein ne doit en aucun cas être convexe ou concave. Il ne s’incline pas non plus vers l’avant.
- Les mâchoires/dents : les mâchoires se veulent correctement développées et plutôt larges. La denture de 42 dents est forte, complète, saine et comporte un articulé en ciseaux. L’absence des P1 au niveau de la mâchoire inférieure est autorisée. Tout écart observé vis-à-vis de la denture complète en ciseaux ne sera pas toléré.
- Les joues : les muscles jugaux ne doivent pas être en saillie et ne se voient que très légèrement indiqués.
- Les yeux : témoignant d’une expression vive, amicale et intelligente, les yeux sont d’une grandeur moyenne. Ils doivent être en forme d’amande, dotés de paupières qui épousent correctement la forme du globe oculaire. Les yeux ne sont ni bridés, ni d’un écart trop large. Ils doivent être aussi foncés que possible, c’est pourquoi les yeux clairs, de couleur jaune-ambre ou bien hagards ne sont pas tolérés. Toutefois, les yeux d’une couleur plus claire sont autorisés chez les Dogues bleus. Du côté des arlequins, les yeux de couleurs différentes ou bien simplement clairs sont autorisés.
- Les oreilles : tombantes de nature, les oreilles sont moyennement grandes et attachées haut. Le bord antérieur de chaque oreille est accolé à la joue. Elles ne doivent pas se voir attacher trop haut ni même trop bas. Elles ne doivent pas non plus être décollées ni même plaquées contre les joues.
Le cou
Le cou du Dogue allemand apparaît long, musclé et sec. Il est ni court, ni même épais. En partant de son attache correctement développée, il se voit progressivement affiné jusqu’à la tête.
Il contribue à l’impression d’un profil correctement galbé au niveau de la nuque.
Le cou est porté relevé bien que sensiblement incliné vers l’avant. Le chien ne doit pas présenter d’encolure renversée (baptisée encolure de cerf).
La présence d’un fanon ou d’un excès de peau lâche n’est pas autorisée.
Le corps
- Le garrot : il s’agit là du plus haut point du tronc puissant dont le Dogue allemand est doté. Il tient sa forme de la crête supérieure des omoplates dépassant les apophyses épineuses des vertèbres.
- Le dos : d’apparence courte et tendue, le dos du Dogue allemand est quasiment rectiligne et sensiblement descendant vers l’arrière. Il ne doit surtout pas être montant vers l’arrière, ni même trop long.
- Le rein : sensiblement voussé, le rein est large et assez fortement musclé.
- La croupe : elle apparaît large et correctement musclée. La croupe se veut légèrement inclinée au départ du sacrum jusqu’à la naissance de la queue. Elle finit par se fondre sans heurt au niveau de l’attache de la queue. La croupe ne doit être ni avalée ni horizontale.
- La poitrine : elle descend jusque dans la région des coudes. Les côtes se veulent correctement cintrées et vont loin vers l’arrière. La cage thoracique apparaît d’une largeur et d’une hauteur correctes. Le poitrail est bien marqué, sans pour autant que le sternum ne soit trop en saillie. Les côtes n’apparaissent ni en tonneau, ni plates.
- La ligne du dessous et le ventre : le ventre se veut correctement relevé vers l’arrière jusqu’à former une courbe harmonieuse en prolongement de la ligne inférieure de la poitrine. Un ventre qui apparaît insuffisamment relevé ou des mamelles insuffisamment rétractées ne sont pas autorisés.
La queue du Dogue allemand standard
La queue du Dogue allemand atteint le jarret. Elle apparaît ni trop longue, ni même trop courte et l’attache se veut plutôt large et assez haute.
Attachée ni trop en hauteur, ni trop en bas, la queue n’apparaît pas trop grosse.
Elle s’amincit de manière progressive jusqu’à son extrémité.
Lorsqu’elle est au repos, la queue se veut pendant en position détendue naturelle.
Lorsqu’elle est en action, ou bien quand l’animal est excité, elle se courbe sensiblement en sabre sans pour autant former de crochet et sans s’enrouler.
Elle ne doit pas trop dépasser la ligne du dos et ne doit pas être latéralement déviée. La queue en brosse n’est pas autorisée.
Les membres
Les membres antérieurs
Le Dogue allemand possède des membres antérieures bien angulés ainsi qu’une ossature puissante, à l’instar de sa musculature.
- L’épaule : elle se veut fortement musclée. L’omoplate est longue et apparaît oblique. Elle forme un angle d’environ 100 à 110 degrés avec le bras.
- Le bras : correctement appliqué au thorax, le bras est aussi musclé que robuste. Il se doit d’être légèrement plus long que l’omoplate.
- Le coude : il ne trouve ni en dedans, ni en dehors.
- L’avant-bras : de profil comme de face, il apparaît musclé, robuste et parfaitement droit.
- Le carpe : ferme et robuste, la structure de l’articulation du carpe ne se distingue pas essentiellement de celle de l’avant-bras.
- Le métacarpe : d’aplomb lorsqu’il est observé de face, le métacarpe est robuste. Lorsqu’il est observé de profil, il se veut sensiblement incliné vers l’avant.
- Les pieds antérieurs : ils apparaissent arrondis et se composent de doigts fortement cambrés et correctement serrés (pieds de chat). Les ongles doivent être forts, courts et aussi foncés que possible.
Les membres postérieurs
L’ossature des membres postérieurs est dotée de muscles puissants qui donnent une forme arrondie à la croupe, aux hanches ainsi qu’aux larges cuisses du Dogue allemand.
Lorsqu’ils sont observés de derrière, les membres postérieurs puissants et correctement angulés apparaissent parallèles aux membres antérieurs.
- La cuisse : elle est longue, large et assez musclée.
- Le grasset (genou) : fort, le grasset se trouve quasiment à la verticale par rapport à la hanche.
- La jambe : assez musclée, elle se veut longue et quasiment de la même longueur que la cuisse.
- Le jarret : assez ferme et plutôt fort, il n’est pas dirigé en dedans, ni même en dehors.
- Le métatarse : fort et court, il se veut quasiment perpendiculaire au sol.
- Les pieds postérieurs : ils apparaissent arrondis et se composent de doigts très cambrés et correctement serrés (pieds de chat). Les ongles se doivent d’être forts, courts et aussi foncés que possible.
L’allure du Dogue allemand standard
Les allures du Dogue allemand se veulent harmonieuses et souples.
Elles couvrent correctement le terrain et apparaissent légèrement élastiques.
Aussi bien lorsque l’animal est observé de devant que lorsqu’il est vu de derrière, ses membres observent un mouvement parallèle au plan médian du corps.
Les allures ne doivent en aucun cas être d’amble ou raccourcies.
Sa peau et sa robe
Correctement tendue, la peau se veut bien pigmentée chez les spécimens unicolores.
Du côté des Dogues arlequins, la pigmentation se trouve en adéquation avec les taches du pelage : la répartition du pigment est censée correspondre en grande partie avec les taches observées sur la robe.
La qualité du poil
Luisant et lisse, le poil se veut également très court et assez dense. Le poil terne et le poil double ne sont pas souhaités.
La couleur du poil
Il existe trois variétés de couleur différentes et indépendantes les unes des autres chez le Dogue allemand : fauve/bringé, noir/arlequin et bleu.
- Fauve : la couleur de la robe vire au jaune or clair, jusqu’au jaune or intense. Le masque noir est plutôt recherché. Les robes fauve gris, bleu ou suie ne sont pas acceptées. Les marques blanches ne sont pas tolérées.
- Fauve Bringé : le fond de la robe se situe entre le jaune or clair et le jaune or intense et se compose de rayures noires aussi régulières qu’il est possible d’avoir. Les rayures sont dessinées de manière assez nettes, elles ne sont pas délavées et suivent la direction des côtes. Le masque noir est plutôt recherché. Les marques blanches ne sont pas autorisées.
- Arlequin (blanc bigarré de noir) : le fond de la robe se veut d’un blanc pur, autant qu’il est possible d’avoir et sans la présence de moucheture. Des taches d’un noir de laque au contour paraissant déchiqueté, aux dimensions variées doivent être observées, correctement réparties sur l’intégralité de la surface du corps. Les taches qui apparaissent partiellement grises, bleues ou bien brunettes ne sont pas tolérées, à l’instar des mouchetures d’un gris bleu. S’il existe des Dogues gris bigarrés de noir, c’est-à-dire que les taches noires se trouvent sur un fond gris prépondérant, ils ne sont pas spécialement recherchés mais restent tolérés.
- Noir : il doit s’agir d’un noir de laque. Les marques blanches sont autorisées si elles sont situées au niveau de la poitrine et aux pieds. Seuls les Dogues dits « à manteau » – c’est-à-dire dont la couleur noire recouvre le tronc comme un manteau le ferait alors que le cou, le museau, le ventre, les membres, la poitrine et l’extrémité de la queue peuvent être de couleur blanche – ainsi que les Dogues qui disposent d’un fond de robe blanc avec de larges plaques noires nommées « Plattenhunde » en allemand, font partie de cette variété de couleur. Ici, les couleurs jaune, noir bleu ou brune apparaissent comme étant des défauts.
- Bleu : il s’agit d’un bleu acier pur. La présence de marques blanches est autorisée si elles sont situées à la poitrine et au niveau des pieds. Les couleurs bleu noir et jaune sont considérées comme des défauts.
La taille et le poids
Un Dogue allemand mâle doit mesurer au minimum 80 centimètres de hauteur au garrot. Les 90 centimètres ne doivent pas être dépassés.
Chez les femelles, la hauteur au garrot doit au minimum être de 72 centimètres. Les 84 centimètres ne doivent pas être dépassés.
Les défauts
Les défauts regroupent l’ensemble des caractéristiques anormales observées chez le spécimen présenté. Tout écart, comparé au standard, sera identifié comme étant un défaut.
Toutefois, les pénalités distribuées lors des concours dépendent directement du défaut identifié ainsi que des conséquences qui y sont associées et qui peuvent mettre en péril la santé et le bien-être du chien.
Sur la liste des défauts pour le Dogue allemand, les pénalités peuvent être octroyées dans le cas où :
- Le stop apparaît trop peu prononcé.
- La lèvre est enroulée, c’est-à-dire que la lèvre inférieure prend sa place entre les incisives supérieures et inférieures.
- Les dents sont trop petites. L’articulé est observé partiellement en pince. La position de certaines incisives isolées est irrégulière, bien qu’elle n’affecte en rien l’occlusion normale des mâchoires.
- Les yeux se veulent trop saillants ou enfoncés dans leurs orbites.
- Les épaules apparaissent mal attachées ou trop chargées. Les omoplates sont trop droites.
- La laxité des coudes est constatée
- Les avant-bras sont incurvés. Un renflement au niveau du dessus du carpe est observé.
- Le carpe est renflé, très fléchi ou bouleté.
- L’angulation de l’arrière-main apparaît trop ouverte ou bien trop fermée. Des jarrets en tonneau, en clos ou de vache sont constatés.
- Les pieds sont plats. Les doigts sont écartés ou bien trop longs. La présence d’ergots est observée.
Les défauts graves
- Le chien est nerveux, timide ou peu assuré.
- La tête apparaît sous une forme en pomme. La musculature au niveau des joues est trop développée.
- Les paupières sont lâches. Les conjonctives apparaissent trop rouges.
- Le dos est ensellés. Un dos de carpe est constaté.
- La croupe se veut trop avalée.
- La queue est blessée, trop épaisse à l’extrémité ou coupée.
- L’allure est défectueuse : l’animal va l’amble en permanence.
Les défauts qui entraînent l’exclusion
- Le chien est peureux ou bien agressif.
- Certaines anomalies physiques ou comportementales sont constatées.
- Le chien n’est pas assez réactif. Il a un caractère mordant par peur.
- La truffe est de couleur foie. Le nez est fendu.
- Un ectropion, un entropion ou une macroblépharie sont constatées. Les yeux vairons disqualifient les dogues unicolores. Les yeux bleus délavés ne sont pas autorisés.
- Un prognathisme inférieur ou supérieur est constaté. Les incisives sont croisées. L’articulé est en pince. Des dents manquent à l’appel (sauf lorsqu’il est question de deux PM1 à la mâchoire inférieure).
- La queue est cassée.
- La taille de l’animal se trouve en dessous du minimum requis.
- La couleur : les Dogues fauves et bringés sont disqualifiés lorsque la robe est d’un bleu argenté ou couleur isabelle. Également lorsqu’une liste en tête, des bas blancs (balzanes), des pieds blancs, un collier blanc ou bien une queue blanche à l’extrémité sont constatés. Chez les Dogues arlequins, les sujets sont disqualifiés lorsqu’ils sont blancs sans aucune trace de noir (c’est-à-dire lorsqu’ils sont albinos). Si les spécimens sont sourds. Si les robes sont « porcelaine », c’est-à-dire que les taches bleues, fauves ou bien bringées sont prédominantes. Chez les dogues bleus : la disqualification intervient lorsqu’une liste en tête, des bas blancs, un collier blanc ou une queue blanche à l’extrémité sont constatés.
De plus, les testicules du Dogue allemand mâle doivent présenter un « aspect normal » : ils faut qu’ils soient complètement et correctement descendus dans le scrotum.
La reproduction n’est autorisée qu’entre des chiens sains et dont la morphologie s’apparente au standard de la race.
Le chien doit également être en mesure d’accomplir les missions pour lesquelles il a été sollicité.
Le prix et coût d’un Dogue Allemand
Si le prix d’achat, compris entre 1 000 et 2 000 euros en moyenne, est déjà considérable, c’est bien au niveau du budget nourriture que les euros défilent.
En effet, il est important de rappeler que le Dogue allemand est un chien d’une masse conséquente et qu’il a besoin d’une certaine dose de nourriture au quotidien. Le budget mensuel à envisager se trouve entre 80 à 130 euros.
Mise à jour de l’article : novembre 11, 2021